Dormir mieux pour réduire les risques d’AVC

25 mars 2022 Bien-être, Vie

Qui ne s’est jamais senti fatigué à peine quelques minutes après le réveil ? La fatigue est parfois joueuse, et échappe aux nuits difficiles. Mais si les médecins recommandent des nuits d’environ huit heures pour une personne adulte, il se pourrait bien que certaines études établissent un lien entre le temps de sommeil et le risque d’AVC. De même, l’heure du coucher aurait également une influence sur la qualité du sommeil.

 

Ce qui favorise les risques dAVC

La fatigue serait l’un des risques principaux d’AVC. Et plus exactement, c’est car la fatigue influencerait directement les taux de « régulateurs physiologiques essentiels » selon le professeur Christopher De Souza. Plus particulièrement, ce sont les micro-ARN, capables d’affecter de nombreux gènes, qui en seraient à l’origine.

Outre la fatigue, de nombreux autres paramètres peuvent augmenter les risques d’AVC, comme l’hypertension, la sédentarité, le taux de cholestérol, une mauvaise alimentation ou le tabagisme. Le diabète, la consommation d’alcool ainsi que le stress sont également des facteurs non-négligeables.

Les risques d’AVC sont ainsi augmentés selon divers modes de vie ou maladies existantes. Le sommeil, s’il est bon et réparateur, peut diminuer ces risques de manière significative. Alors comment cela fonctionne ? Et de quelle manière est-il possible d’optimiser son sommeil au quotidien ?

 

Un bon sommeil pour réduire ces risques

Les études se multiplient à propos des bienfaits du sommeil. Mais encore faut-il avoir un « bon sommeil ». Si pour certaines personnes, cela se traduit à travers un certain nombre d’heures de sommeil, pour d’autres, il s’agira de ne pas être interrompu par des réveils incongrus ou des rêves effrayants. Les scientifiques estiment quant à eux qu’un sommeil est bon « lorsqu’au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil », selon un article de santé magazine.

Pour autant, la grande majorité des gens ne peut pas dire qu’elle dort bien. Entre le stress, les excès de café, l’environnement ou les soucis qui s’agitent sous le crâne quand on n’aspire qu’à du calme, difficile de s’y retrouver et de dormir comme on le voudrait ! Aller voir un hypnothérapeute à Paris peut vous aider à vaincre vos soucis.

Malgré ces études, donc, et les nombreux conseils qui circulent pour améliorer le sommeil, il demeure souvent un point que l’on oublie de mentionner : si ne pas assez dormir favoriserait les risques de maladies cardiovasculaires, le fait de trop dormir aurait les mêmes effets. Selon les professionnels, il faudrait entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit. Au-dessous, le corps n’aurait pas le temps d’accomplir son travail régénérateur ; au-delà de ce nombre d’heures, le sommeil peut alors être révélateur d’une inefficacité sur la santé et donc, qu’il est important de se faire soigner.

Toutefois, ces observations sont à nuancer. Et pour cause, si le sommeil peut directement influer sur l’état de santé général d’un individu, il est impossible de savoir à quel point. De même, certaines personnes ont naturellement besoin de plus de huit heures de sommeil, tout comme six heures suffisent à d’autres. Cela rajoute une complexité indéniable quant à l’importance exacte du sommeil, bien que ladite importance –voire nécessité- ne soit nullement remise en cause.

Enfin, le fait que certaines personnes voient leur sommeil être perturbé par des insomnies, de l’apnée, ou encore des rêves qui reflètent un traumatisme ne permettent pas encore aux données enregistrées d’être suffisamment représentatives.

Ce qu’il faut retenir, néanmoins, c’est le besoin implacable de dormir que possède l’être humain. Au-delà d’une bonne hygiène de vie, le sommeil est également l’un des besoins primaires que l’on possède tous. Alors comment le favoriser au maximum afin qu’il éloigne au plus possible les risques de maladies cardiovasculaires et en particulier les AVC ?

 

Des heures de coucher qui ont aussi leur importance

En se basant sur le rythme circadien de l’être humain, de nombreuses études ont suivi un éventail de personnes pour surveiller leur sommeil. C’est notamment le cas de l’étude réalisée par la Société Européenne de Cardiologie, qui a révélé un lien entre l’heure d’endormissement et le risque de maladies cardiovasculaires. Parmi les résultats obtenus, les personnes ayant l’habitude de s’endormir après minuit ont davantage eu de maladies cardiaques (AVC, crise cardiaque, autres  cardiopathies…etc.) que celles ayant l’habitude de s’endormir entre 22 heures et 23 heures.

Alors comment expliquer ce phénomène ?

Cela aurait certainement un lien avec la qualité du sommeil qui se manifeste. Après minuit, le sommeil vient plus lentement, décalant ainsi les phases de sommeil et leurs vertus pour le corps humain. En effet, se coucher à des heures avant minuit favoriserait un sommeil récupérateur et une meilleure santé, comme l’explique  mon article pourquoi les heures récupératrices de sommeil sont celles avant minuit ?

De même, des heures de sommeil trop irrégulières ou totalement décalées par rapport au cycle circadien du corps humain seraient à l’origine de nombreux effets sur celui-ci. Au niveau des maladies cardiovasculaires, rien n’a été pleinement prouvé, pourtant, beaucoup de personnes travaillant de nuit, par exemple, souffrent de certains maux plus facilement. Il est possible d’en apprendre davantage dans l’un de mes autres articles : L’impact d’un mauvais sommeil sur le corps et l’esprit.

 

Ainsi, il est possible d’établir une corrélation entre le manque de sommeil –ou les effets d’un mauvais sommeil sur la santé- et les maladies cardiovasculaires. Néanmoins, à ce jour, aucune étude précise ne relate la nature du lien entre ces deux faits mis à part le taux de micro-ARN dans le corps. Ce qui est certain, c’est que le sommeil est l’un des besoins les plus importants de l’être humain, et cela n’est pas sans raison. Reposant, il permet aux fonctions du cerveau de se réguler et aux cellules du corps humain de se régénérer, permettant entre autre au système immunitaire de fonctionner correctement.

Le sommeil est donc très important. Il est d’ailleurs possible de mettre en place des habitudes, des « rituels » avant de dormir afin de favoriser un sommeil le plus optimal et réparateur possible. Mon article « Comment bien dormir ? » vous en dira plus !

Toutefois, si certaines raisons conscientes ou inconscientes empêchent votre sommeil de se manifester correctement, il est important de ne pas attendre trop longtemps. En effet, sur le long terme, le manque de sommeil peut avoir des répercussions plus importantes que de petites pertes de mémoires. Consulter un spécialiste du sommeil peut se révéler être d’une grande aide. De même, il y a également des médecines parallèles qui peuvent s’avérer être des aides au quotidien, comme des séances d’hypnose du sommeil, qui peut lever le voile sur les causes qui tourmentent vos nuits.

 

Hypnothérapeute à Paris et experte en neurosciences, je propose d’ailleurs des séances d’hypnose, ainsi que des soins thérapeutiques pour le corps ou le visage.

Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.

Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

De même, j’organise des retraites bien-être tout au long de l’année. Offrant la possibilité de s’éloigner du quotidien et des soucis parfois trop présents, se retrouver au plus proche de la nature pour se (re)découvrir intérieurement peut parfois être la solution.