Cela fait quelques années que je souffre de vilaines cicatrices d’acné au niveau du visage. Et même si mon entourage ne m’a jamais fait de remarques, et qu’apparemment j’étais la seule à les voir, je le vivais mal. Comme quoi, quand vous avez un complexe, vous ne voyez plus que cela.
Ce blog étant consacré au bien-être, il m’est apparu important de partager avec vous mon expérience, car pour se sentir bien dans sa peau, il est tout de même plus agréable d’avoir une peau saine.
Alors, si tout comme moi, vous souffrez de problèmes de peau, cet article est fait pour vous.
On trouve toujours des subterfuges, mais ce n’est pas évident pour tout le monde. Pour ma part, je suis une fan inconditionnelle des soins pour la peau et du maquillage, et j’ai la chance de m’y connaître assez bien. Assez naturelle mais glamour de nature, j’arrivais probablement à les cacher avec mon sourire et mon rire constant (rires).
Ci-dessous, vous verrez la photo de ma peau avant le traitement. Alors, soit mes amis sont des petits coquins qui ne me disaient pas la vérité, soit je mettais ma peau très en valeur. Quoi qu’il en soit, pour moi, je le vivais assez mal.
C’est pourquoi, j’ai décidé de m’en débarrasser et de pratiquer une intervention au laser CO2. Et bien sûr, de partager avec vous mon expérience, qui je l’espère vous aidera.
QUELLES SONT LES DIFFERENTS TYPES DE CICATRICES D’ACNÉ
Quand on pense ” cicatrices d’acné “, on imagine tout de suite des grosses cicatrices en creux (aussi appelées cicatrices en pic à glaces), ce qui n’est pas mon cas. Quelques petites cicatrices font partie de cette catégorie, mais elles ne sont pas majoritaires. Cela dit, j’en ai quelques-unes de cette catégorie au niveau des pommettes.
Il existe, en effet, différentes sortes de cicatrices, et pour ma part, j’ai surtout des cicatrices déprimées à bords prononcés (cicatrices larges, rondes ou ovales, donnant l’impression de trous poinçonnés dans la peau. Elles peuvent être profondes ou superficielles) et des cicatrices hypertrophiques (ces cicatrices, qui sont moins courantes, sont le résultat d’une cicatrisation excessive, c’est-à-dire que trop de collagène s’accumule durant le processus de cicatrisation).
À l’origine, cette satanée acné, qui a duré assez tardivement dans mon cas ! J’ai subi 3 vilaines crises hormonales suite à des arrêts de ma pilule et de la reprise d’une nouvelle pilule qui ne me convenait pas.
J’ai aujourd’hui 28 ans, et ma dernière crise (la plus dévastatrice) s’est déroulée lorsque j’avais 24 ans.
Cette année là, je travaillais au journal Le Monde entourée de beaucoup de personnes sérieuses … et moi, j’avais des boutons (rires). Je n’ai aucune photo de cette période… car vous comprendrez que ce n’était pas ma période la plus glorieuse (selon moi). Mais croyez-moi… je m’en souviens très bien et ma peau aussi.
En résumé, voici ma peau avant l’intervention laser (ce ne sont pas les photos les plus objectives, je les ai prises dans la rue en marchant, oui… j’aurais pu faire mieux, je l’avoue. Mais, je vous ai fait un vrai zoom donc il n’y a pas plus représentatives comme photos). Vous pouvez constater le type de cicatrices que j’avais sur la peau.
Cela dit, et sans aucun chichi, mes cicatrices se voyaient suffisamment pour avoir recours au laser CO2.
APARTÉ
Petit aparté des plus importants. Comme j’ai fait ma séance de laser hier, je suis en semaine de cicatrisation, et je ne sais pas si je dois parler au présent ou au passé.
Étant très marquée et rouge par la puissance du laser, je n’ai aucune idée de ce qui m’attend en dessous des rougeurs.
Patience, j’en ai apparemment pour une dizaine de jours, je le saurai donc d’ici peu. Du moins à la fin de cet article, vous aurez quant à vous le résultat, puisque j’écris cet article jour après jour.
À savoir aussi : je vous conseille de débuter ce type de traitement en hiver. C’est l’idéal, car suite à l’intervention, vous ne devez pas exposer votre visage au soleil pendant au moins 4 mois.
RENSEIGNEZ-VOUS LE PLUS POSSIBLE
Cette intervention n’est pas anodine. Et il est impératif de bien se renseigner avant de se lancer dans cette aventure…
La solution la plus simple est de faire appel à ses connaissances. Y a-t-il quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un…
Pour ma part, personne ne pouvait me conseiller. La seule solution que j’ai trouvée, c’est de me renseigner via le Net. Et après quelques heures de navigation et de lecture, j’ai pris rendez-vous dans plusieurs cliniques.
J’ai entendu différents discours, et le choix n’était pas simple. Mais que faire sinon que de se laisser guider par son intuition. C’est donc ce que j’ai fait.
Croyant beaucoup à la bienveillance des médecins et des gens qui m’entourent, j’ai craqué sur la sympathie et la patience d’un des médecins de la clinique FOCH dans le 16e arrondissement de Paris.
Et si pour nous, c’est angoissant, là-bas, c’est leur routine… et vous avez l’impression d’être dans une usine. Mais le médecin que j’ai rencontré, était vraiment professionnel. Il n’a fait aucun forcing et m’a particulièrement bien expliqué la démarche. Il a pris son temps pour répondre à la multitude de questions que je me posais.
En résumé, il m’a proposé de traiter mes cicatrices à raison de 2 séances espacées d’un mois. Et il m’a suggéré, à suivre, un traitement à l’acide hyaluronique pour un rendu encore plus parfait.
Bon… je n’en suis pas encore là… J’avoue qu’à cet instant, j’étais plus préoccupée par la réussite de cette intervention. À mon âge, comme à tout âge d’ailleurs, une intervention sur le visage est toujours un peu préoccupante. J’étais donc plus guidée par la peur que par l’acide hyaluronique !
Mais, il a réussi à me convaincre. Le rendez-vous fut fixé au 15 novembre.
LE PRIX
Bien évidemment, c’est un élément important. Selon les centres ou les cliniques, les prix varient considérablement et peuvent attendre des montants aux alentours de 700 €.
Pour ma part, le prix de la séance est de 285 €, un tarif tout de même plus raisonnable que certains qui sont complètement abusifs.
LE TRAITEMENT LE JOUR J
Le rendez-vous était fixé à 16 heures, et je ne vous cache pas que même si vous avez tout de même beaucoup de choses à faire dans la journée, votre esprit est focalisé sur le rendez-vous.
Le stress est monté progressivement. Et à juste avant de partir, ce n’est plus ma tête qui me guidait, mais mes jambes… qui disons-le étaient quelque peu vacillantes.
Heureusement, le médecin ne m’a pas fait trop attendre dans la salle d’attente.
Et voilà, c’est parti… !
Une fois installée dans la salle de soins, je lui ai demandé s’il pouvait tester le laser sur ma main pour que je puisse évaluer la douleur. Sa réponse fut sans appel : non… sinon je risquais d’être marquée. Pas très rassurant…
Voici à quoi ressemble l’appareil :
Petite précision dont je ne vous ai pas parlé mais qui a tout de même son importance… Il est possible d’appliquer une crème anesthésiante (EMLA). Mais les écoles, à ce sujet, divergent. Certains médecins pensent qu’elle atténue les effets du laser. Mon médecin en faisant partie…, j’ai donc opté pour une intervention sans anesthésie.
Puis, le médecin m’a demandé d’entourer, avec un crayon blanc de maquillage, les zones de mon visage qui me dérangeaient le plus. Son objectif est d’appliquer le laser à l’ensemble des zones que je définissais.
J’ai alors dessiné des cercles sur le visage (je ressemblais à une sorte d’animal un peu fantastique).
Une fois, ces zones délimitées, et il m’a dit : « nous sommes partis pour le laser ».
J’appréhendais beaucoup la douleur. En effet, j’avais lu de multiples avis inquiétants sur des forums…
Alors soyons clair… Sur une échelle de 1 à 10, je mets tout de même un bon 7 pour la douleur ressentie. À tel point que j’avais des petites larmes qui coulaient.
Sachez que l’intervention ne dure que 7 minutes par joue. 7 longues minutes… sans crème anesthésiante !
Mais le pire finalement, ce n’est pas la douleur… c’est l’odeur de cochon grillé qui émane assez rapidement de votre visage et qui se répand dans la salle.
14 minutes se sont ainsi écoulées ! Et je suis repartie avec de belles compresses sur les joues sur lesquelles j’ai appliqué une crème apaisante.
Heureusement que je n’habite pas loin… Car j’étais tout de même très ” repérable “.
C’est pourquoi… avant le traitement…
Vous devez penser à tout ce dont vous avez besoin. Car inutile de vous préciser qu’une fois la séance passée, vous ne pouvez plus vraiment vous déplacer.
En effet, compte tenu de l’agressivité du traitement, la peau est ” brûlée ” une bonne dizaine de jours. Il est d’ailleurs conseillé d’attendre que les croutes tombent pour remettre un pied dehors.
Bon, on ne va pas se mentir ce traitement vous demande d’avoir quelques jours devant vous.
Donc, il faut anticiper cette période. Pour ma part, j’ai prévu la rédaction de quelques articles, de lire et de regarder des films. Je vais également essayer de travailler à distance avec mes patients, et commencer à préparer mes nouveaux ateliers bien-être. Mais pour une hyper active comme moi, ça va être très long ! Ce qu’il me manquera le plus, c’est évidemment le sport, même si je pense bien en faire à la maison.
Mais surtout, avant le traitement, il est indispensable de se procurer l’intégralité des crèmes dont vous aurez besoin après l’intervention. Voici celles que j’ai achetées.
LES SUITES DU TRAITEMENT
Jour 1
Le pire. J’ai vraiment mal dormi, car la peau me brûlait et je sentais les sensations de picotements et de chaleur jusque dans mon sommeil. En termes de résultats, ce n’est pas vraiment très glamour, je vous laisse apprécier l’état de ma joue sur la photo ci-dessous.
C’est très rouge et ça peut saigner par moment, et surtout c’est sur une surface beaucoup grande que celle que j’avais dessinée sur mes joues.
Lors des premières 24 heures, j’ai mis de la crème CICABIO de Bioderma tout au long de la journée. Il fallait impérativement que la sensation de grosses brûlures s’estompe. Car croyez-moi, c’était plutôt très désagréable.
Jour 2
C’est un peu mieux. Je ne ressens plus la sensation de brûlures, mais cette fois, je ressens des tiraillements. Je sens que ma peau est très sèche. D’ailleurs elle craquelle légèrement. Les rougeurs se transforment en croûtes.
Mon médecin m’a préconisé de ne pas mettre de crèmes en tous genres les 3 premiers jours (après la phase des premières 24 h où j’avais le droit de mettre une crème apaisante). En effet, il m’a expliqué qu’il valait mieux laisser la peau faire son travail naturel : la création de croûtes.
Une fois que celles-ci seront tombées, je pourrai alors utiliser de la Cicalfate d’Avène ou du Cicaplast de la Roche Posay.
Sur certains autres blogs, je vois que des jeunes femmes, qui ont eu recours à la même intervention que moi, ont quant à elles mis de la crème grasse dès les premiers jours… En fait, je ne sais pas trop quoi faire. J’ai décidé d’écouter mon médecin, en tout cas pour cette première séance. J’aviserai lors de ma deuxième séance, si nécessaire.
Jour 3
Je décide de ne pas toucher à ma peau encore pour cette journée. Elle tiraille un peu et me joue des tours, mais je sens que les croûtes se forment naturellement. La peau est magique, elle peut réussir à se reconstituer seule.
Je vais donc attendre que les croûtes tombent d’elles-mêmes avant de me badigeonner de Cicalfate. Et à ce moment-là, ce sera des couches épaisses durant toute la journée et toute la nuit.
Je compte alterner de la Vaseline en couche pour éviter que des marques restent, par la suite, sur le visage et de la crème Cicalfate d’Avène pour que ma peau cicatrise plus vite.
Une fois que mon tube de Cicalfate sera fini (c’est un vieux tube), je passerai à la crème Cicaplast toujours en couche.
Je tiens également à préciser qu’une autre crème assez fantastique existe. Mon médecin ne l’a pas évoquée, c’est FLAMIGEL. Elle semble géniale pour cicatriser dans les débuts, avant même que les croûtes ne se forment.
Pour ma part, je l’ai mise une fois les croûtes tombées, mais lors de la 2eme séance, je la mettrai avant.
Jour 4
Peu de différence avec hier. Il me reste encore de nombreuses croûtes, mais j’arrive à percevoir ma peau qui a la couleur d’une fraise TAGADA, photo à l’appui…
Je commence à devenir très impatiente !!! J’aimerais sortir de chez moi.
Me voici au 7e jour…
Voici à quoi ressemble ma peau, aujourd’hui. C’est certes encore très rouge, mais nettement mieux. Je peux même me maquiller, et c’est particulièrement appréciable, car ça y est, je sors !!!
Heureusement que je ne dois pas attendre la fin des rougeurs, car apparemment ma peau restera rouge et dans cet état durant encore 10 jours.
Je vous mets ici ma peau maquillée, vous pouvez constater tout de même que de nombreuses cicatrices ont disparu (à savoir qu’avant mes cicatrices se voyaient même lorsque j’étais maquillée). J’étais d’ailleurs maquillée sur la première photo.
Mais selon la luminosité, je perçois tout de même que toutes les cicatrices n’ont pas disparu, raison pour laquelle la 2ème séance sera très utile.
CONCLUSION
Traiter des cicatrices liées à l’acné par un laser CO2, est un ” soin ” agressif qu’il ne faut pas prendre à la légère. Ce n’est pas un soin de confort que l’on décide de faire pour resserrer les pores, par exemple. D’autant qu’ils finiront par se dilater à nouveau… Vous risquez par ailleurs, d’abimer prématurément votre peau, et de constater l’apparition de taches.
Il ne faut envisager ce traitement que si vous souffrez à la fois physiquement et psychologiquement de cicatrices en tout genre, voire de marques prononcées.
Au moment où je vous écris, je suis à mon onzième jour, et les rougeurs s’estompent petit à petit, mais sont encore bien présentes sans maquillage. J’ai pris mon rendez-vous pour la seconde séance, et la jeune femme de l’accueil m’a dit ” j’espère que l’intégralité des rougeurs seront parties d’ici là “. Ce qui prouve que pour certaines personnes, les rougeurs mettent un peu plus de temps à disparaître que d’autres personnes.
En tout cas, les résultats sont là ! Désormais, il n’y a plus qu’à croiser les doigts !!!