À propos de moi

Aujourd’hui, je me présente à vous en tant que coach spécialisée dans la guérison féminine et l’accompagnement des femmes dans leur quête de reconquête de leur pouvoir dans un monde patriarcal. En tant que féministe engagée, mon objectif est de donner aux femmes la possibilité de se libérer des structures oppressives qui les maintiennent dans des rôles assignés et réducteurs, plutôt que de perpétuer un discours de division entre les sexes. Ce que je cherche à faire, c’est renforcer les femmes pour qu’elles puissent prendre leur place, non pas contre les hommes, mais en toute autonomie et dignité.

En tant que femme passionnée, déterminée et curieuse, je mets à votre disposition une approche holistique, qui repose sur un large éventail d’outils thérapeutiques et personnels, issus de mes formations continues, souvent à l’international. Cette approche multidimensionnelle permet de vous offrir un accompagnement complet et personnalisé qui vise à déconstruire les injonctions sociales et à vous rétablir dans votre pleine puissance.

Mon engagement est d’aider les femmes à se libérer des entraves émotionnelles et sociales, qu’elles soient issues du passé, du présent, ou de l’avenir, et en particulier à libérer la dette émotionnelle laissée par les dominations passées et actuelles. Ce travail de guérison s’étend aussi à la déstabilisation des croyances limitantes enracinées dans notre éducation, notre environnement social et culturel, et dans les normes imposées par la société patriarcale.

Quelles que soient vos difficultés, qu’elles soient liées à votre place dans la société, à vos relations personnelles ou à vos aspirations professionnelles, je vous propose un accompagnement sur-mesure qui vise à vous fournir des outils puissants et concrets. L’objectif est de vous donner la liberté de vous exprimer pleinement, de reprendre le contrôle de votre trajectoire, et de passer à l’action pour construire la vie que vous méritez.

Mon propre parcours, marqué par des épreuves sociales et personnelles, des changements et des processus de guérison profonde, a été jalonné de luttes. J’ai moi-même affronté les résistances sociales, les stéréotypes de genre et les conditionnements culturels. Après avoir franchi ces obstacles et trouvé un équilibre, je suis aujourd’hui en mesure de vous proposer une approche radicale et libératrice.

Avec un esprit résilient et une vision claire, je vous accompagne avec authenticité et émerveillement, en toute transparence et sans concession. Mon engagement pour une transformation féminine profonde se reflète dans mon travail quotidien. Je propose des séances en personne à Paris, mais aussi des séances en ligne via Zoom, pour offrir un accompagnement flexible, accessible à toutes, quel que soit votre lieu de vie ou vos contraintes.

Mon enfance & mon adolescence

C’est dans un Montreuil des années 90 que je suis née. Loin du Montreuil que l’on connaît aujourd’hui, c’était une ville plutôt tranquille, qui n’avait que peu à voir avec le développement à grande vitesse qui prévaut aujourd’hui. Ma mère n’ayant pas eu le temps de se déplacer à l’hôpital, c’est sur mon canapé que j’ai pu sentir les premières énergies de ce monde. Ou peut-être étais-je trop pressée pour attendre plus longtemps ! Comme si j’avais une mission bien précise à réaliser dans ce monde et qu’il me fallait la commencer au plus tôt.

Jusqu’à mes cinq ans, je n’ai pas connu de foyer traditionnel, avec un papa et une maman. Nous habitions dans un foyer multi-humain, avec des parents et un ami de mon père. Mais ma mère n’a pas vraiment apprécié ce poly-engagement qu’engendrait la vie en communauté. Elle ne souhaitait pas cette vie, ne voulait pas de ce « poly-foyer » et les disputes ont débuté entre mes parents. Une dispute en entraînait souvent une nouvelle, et les violences étaient pareilles : un engrenage bien huilé qui s’activait et avait du mal à s’arrêter. J’ai rapidement atterri dans un foyer, de mes 5 à 8 ans.

C’était peut-être la suite logique des choses, puisque mon frère et moi étions des enfants non-désirés, des enfants « accidents ». Aucun de mes parents n’a su s’occuper de nous. Mais de ce non-désir, de ce rejet, est né une rage de vivre que je possède encore aujourd’hui. Elle m’a permis d’avancer, d’évoluer, de me tromper parfois, mais surtout : de me trouver et découvrir qui j’étais.

Je ne suis pas restée en foyer très longtemps. Et c’est en 1998, qu’un oncle et une tante que je ne connaissais que relativement peu ont décidé de nous prendre sous leurs ailes accueillantes. C’était un tout nouveau monde qui s’ouvrait à nous… un monde où la famille avait une signification, et où un univers rempli de possibilités prenait place devant nos yeux !

Seulement, mon enfance a laissé des traces. Je suis devenue une adolescente très renfermée, j’avais une cassure identitaire. Qui étais-je ? Je ne le savais pas vraiment… Et inconsciemment, je ramenais tout aux blessures du rejet et de l’abandon qui s’étaient ancrées en moi, plus jeune. A l’extérieur, cela se traduisait par des difficultés à prendre la parole, et beaucoup de rougissements. C’était une voie bien solitaire, et je me sentais constamment différente des autres, en décalage avec les personnes de mon âge. C’était comme marcher sur un chemin sombre en regardant les autres courir sous la lumière.

L’adolescence ne fût pas une période facile. J’étais très cérébrale, et ma souffrance intérieure était vive. Mais dans cette difficulté, une bonne chose en est ressortie : j’ai débuté une thérapie assez jeune, qui plus est à une époque où la psychanalyse semblait n’être faite que pour les « fous » : c’est ballot !

Et de mon côté, j’ai travaillé sur moi pendant des années. Je n’ai rien lâché. Et aujourd’hui encore, ce travail est toujours d’actualité.

Et devinez quoi ? Grâce à cette thérapie, j’ai aussi découvert ma passion : celle de bousculer celles qui sont prêtes à l’être. J’ai d’ailleurs fait de l’émancipation familiale pour sujet premier.

Mon parcours professionnel

Par manque d’argent, je n’ai pas entrepris des études en psychologie tout de suite. En 2008, les consciences collectives s’accordaient à dire qu’il n’y avait que peu voire pas d’avenir dans la psychologie… Comme quoi, l’être et ses croyances limitantes !

Je me suis donc dirigée vers une formation dans laquelle j’étais certaine qu’il y aurait une sécurité – autant financière qu’au niveau du travail-, et j’ai entrepris une école de commerce, le tout en alternance. J’ai choisi la spécialité marketing, pensant que le confort de la sécurité soignerait mon vide intérieur. Je n’ai compris que plus tard que c’était faux, totalement faux et encore faux !

Malgré ces études qui ne me rendaient pas heureuse, je suis tout de même allée au bout. J’ai même travaillé pour de grands groupes par la suite, comme l’Oréal, TF1, Le Monde ou HAVAS.

Puis… j’ai tout plaqué ! Je suis partie faire un tour du monde en 2014, suivit d’une expatriation en Côte d’Ivoire en 2016. C’est là-bas que j’ai décidé de me reconvertir. Et il était grand temps ! La prise de hauteur et l’évasion des voyages m’ont permis de comprendre que le quotidien éteignait celle que j’étais. Il m’annihilait, quand j’avais besoin de respirer, de sourire, de vivre !

En rentrant, je reprenais le chemin des bancs de l’école ! Faculté de Psychologie, école d’hypnose, de neurosciences, de programmation neurolinguistique (PNL), d’énnéagramme, puis drainage thérapeutique pour le corps et le visage. La reconversion professionnelle ne fût pas de tout repos, mais j’y suis arrivée !