L’Ayurveda, c’est quoi ?

17 décembre 2021 Bien-être, Inspirations

Présente dans de nombreux pays orientaux, l’Ayurveda représente l’une des médecines holistiques les plus utilisées. Ses bienfaits sont souvent vantés, et pour cause, elle ne traite pas un mal, mais rééquilibre tout le corps de la personne à laquelle elle apporte soin.

 

Origines et définition

L’apparition de la médecine ayurvédique remonterait à environ 5 000 ans, faisant de l’Ayurveda l’une des plus anciennes médecines holistiques encore pratiquée de nos jours. Certaines théories avancent d’ailleurs qu’elle serait à l’origine des médecines gréco-romaine, persique, chinoise et persienne. Le terme Ayurveda signifie « connaissance de la vie », « science de la vie ». Le mot « Veda » ferait d’ailleurs référence à des textes sacrés de l’Inde antique, s’intitulant de la même façon.

L’Ayurveda regroupe par ailleurs différentes pratiques, telles que la phytothérapie, l’aromathérapie, le yoga, la méditation ou encore l’apprentissage de sa respiration. Elle est en constante évolution, et a eu le temps de se parfaire au fil des siècles. C’est donc une pratique de la médecine globale, prenant en compte l’entièreté de l’être humain dans l’objectif de l’apaiser et de lui apporter les soins dont il a besoin.

Bien que l’OMS ait reconnu l’Ayurveda comme une médecine traditionnelle, en France, elle reste ignorée des facultés de médecine, et se cantonne donc au domaine de la relaxation et du bien-être.

 

Principe de l’Ayurveda

Ce qui constitue sûrement le plus grand principe de l’Ayurveda, c’est la façon dont elle est pratiquée, en accord avec la nature et le monde qui l’entoure. Et pour cause, L’Ayurveda considère en premier lieu que toutes les particules qui composent la vie sont régies selon les mêmes règles. Autrement dit, l’infiniment petit  (être humain) fonctionne de la même façon que l’infiniment grand (galaxie).

Selon les sages indiens à l’origine de cette médecine holistique, il y aurait cinq éléments présents dans la nature (air, terre, eau, feu et éther). Alors il était possiblement envisageable que l’être humain, animal naturel, subisse également la présence de ces cinq éléments.

 

La médecine ayurvédique et ses subtilités

La médecine ayurvédique, dans son ensemble, se base donc sur cinq éléments. Dans le corps humain, cela se traduit par des « doshas », lesquels sont uniques selon chaque personne. Ils peuvent se traduire par les humeurs biologiques de chacun.

Les doshas sont au nombre de six, trois doshas majeurs, et trois mineurs. Il est alors considéré par les professionnels de la médecine ayurvédique, que si les doshas sont tous équilibrés, la personne est en bonne santé. En revanche, si la présence d’un déséquilibre dans les doshas est relevée, cela peut-être le signe que la santé est fébrile. Et si les déséquilibres s’accumulent, il est alors possible qu’une maladie soit présente dans le corps ou l’esprit de la personne.

 

Comment se pratique l’Ayurveda ?

L’une des caractéristiques les plus importantes de l’Ayurveda, c’est d’abord de soigner le malade avant la maladie. Autrement dit, le professionnel de médecine ayurvédique cherchera dans un premier temps à soulager les symptômes d’une maladie, plutôt qu’à l’enrayer complètement. C’est notamment ce qu’a déclaré Charaka, l’un des fondateurs principaux de l’Ayurveda.

En Inde, la médecine ayurvédique s’exerce d’une façon différente de celle que l’on connaît en Occident. Dans un premier temps, le professionnel ayurvédique (vaidya) va poser trois doigts sur l’artère radicale au niveau du poignet. C’est ainsi qu’il pourra avoir une première idée de la manière dont les doshas sont équilibrés – ou déséquilibrés.

Dans un deuxième temps, si le vaidya détecte un quelconque déséquilibre, il lui sera possible de poser des questions au patient afin de déterminer avec plus de précision la source du déséquilibre.

Par ailleurs, la médecine ayurvédique, comme mentionné plus haut, comprend en réalité tout un éventail de différents soins. Ainsi, dans la médecine ayurvédique, sont comprises les pratiques de :

  • La phytothérapie/ aromathérapie indiennes: pratique dans laquelle les plantes sont classées selon les cinq éléments qui se retrouvent dans toute la nature et chez l’être humain.
  • Les massages ayurvédiques: ils permettent souvent de rééquilibrer les doshas efficacement. La majorité du temps, ils sont pratiqués de manière individuelle.
  • La diététique ayurvédique: dans la médecine ayurvédique, les aliments sont tous classés en fonction de leur goût, l’énergie qu’ils apporteront au corps et leur action digestive. Un corps en bonne santé passe donc, dans la médecine ayurvédique, par une bonne alimentation.
  • La lithothérapie: l’usage de pierres sur le corps est également une pratique très répandue dans la médecine ayurvédique. Disposés à même la peau sur des zones énergétiques spécifiques, les pierres permettent alors de rééquilibrer les doshas.

Enfin, il y a encore de nombreuses pratiques qui viennent compléter la médecine ayurvédique, toujours dans une optique de bien-être et de bonne santé. C’est notamment le cas pour la thérapie par les sons, qui permettraient d’harmoniser les énergies autour et au-dedans de soi. La thérapie par le chant ou les couleurs, la pratique du yoga, les exercices de respiration, la méditation… sont aussi des pratiques qui font partie de l’Ayurveda.

 

L’Ayurveda, est-ce fait pour tout le monde ?

Si l’Ayurveda n’est en Occident reconnue « que » comme une voie parallèle pour atteindre le bien-être, en Inde, elle représente surtout une médecine fiable. Il y a d’ailleurs plus de professionnels ayurvédiques qu’il n’y a de docteurs comme on les connaît, en Inde. Alors si cette médecine, aussi ancienne et populaire soit-elle selon les endroits du globe, fait tant d’heureux, se peut-il qu’il y ait des contre-indications ?

Il y en a effectivement quelques-unes ! Par exemple, en cas de soin par la phytothérapie, il est important de veiller à ne pas avoir d’allergies particulières. Autrement, il est important d’en faire part au vaidya. De même, dans le cadre de l’aromathérapie, si jamais vous êtes allergique à une essence ou certaines huiles, il est primordial de le dire !

Enfin, la seule contre-indication qu’il pourrait y avoir à la médecine ayurvédique serait le cas d’une grossesse. Les personnes enceintes ne se verront ainsi pas encouragées à bénéficier d’un massage ayurvédique, ni à consommer certaines plantes et huiles essentielles.

 

Pour en savoir plus…

Pour pouvoir approfondir le sujet de l’Ayurveda avec calme et à votre rythme, voici quelques livres que je vous recommande :

  • « L’Ayurveda » de Sylvie Verbois, pour les personnes qui veulent découvrir avec douceur la médecine ayurvédique ;
  • « Ayurveda Pratique », par le Centre de yoga Sivan, édition Courrier du Livre, 2019 ;
  • « Ayurveda : le Guide de Référence », par Deepak Chopra et Sahara rose Ketabi, éditions Trédaniel, 2018 ;
  • « Le Grand Livre de l’Ayurveda Adapté à l’Occident », par Christine Blin-Chandrika, édition EccE, 2016.
  • « Ayurveda, Science de l’Autoguérison », éditions Trédaniel, 1997.

 

Ainsi, l’Ayurveda regroupe différents soins pour le corps grâce auxquels il est possible de se soigner. Bien qu’en France, la médecine ayurvédique soit relayée au plan du bien-être, elle reste dans beaucoup de pays la principale voie de guérison.

Si vous souhaitez vous orienter vers des médecines parallèles ou des soins bien-être, je propose des séances d’hypnose et de soins thérapeutiques pour le corps. Drainage lymphatique ou du visage, n’hésitez pas à prendre rendez-vous sur Doctolib.

Experte en neurosciences et hypnothérapeute à Paris, vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

Plus récemment, j’ai également mis en place une retraite bien-être, afin de s’épanouir dans le partage et la bienveillance. Cette retraite se basera notamment sur quelques notions de médecine ayurvédique.