Nous avons toutes déjà été confrontés à l’échec dans nos vies. Pourtant, l’échec ne signe pas la fin de toutes choses. Si l’éprouver, lui faire face et rebondir demande un grand travail sur soi, il est important de comprendre que l’échec n’est pas toujours… un échec ! Faisant partie d’un processus bien plus grand que lui, il peut parfois prendre l’apparence d’un ajustement, d’une force, d’un message… et c’est peut-être ce qui en fait toute sa complexité.
Comment définir le sentiment d’échec ?
La définition de l’échec, selon Oxford Languages, est « une insatisfaction ou un revers ». Autrement dit, l’échec se traduit par une absence de satisfaction quant à ce qui a été entrepris, décidé…etc. Le concept d’échec s’applique aussi bien dans le domaine professionnel, scolaire, personnel, relationnel, étudiant… etc. L’échec, cependant, porte en lui une connotation éphémère.
Souvent perçu comme « négatif », l’échec représente dans la croyance populaire une absence de réussite. Pourtant, et malgré les définitions qu’il possède, l’échec ne signe pas le contraire de la réussite.
Le sentiment d’échec, en revanche, est légèrement plus complexe à expliquer. Il ne s’agit pas forcément de faire face à une situation qui n’a pas eu les attentes escomptées. Toutefois, le sentiment d’échec ne surgit pas seulement suite à un échec. En effet, l’arrivée de regrets en repensant à une situation peut également entraîner un sentiment d’échec.
La diabolisation de l’échec dans la société
La société s’est tant concentrée sur les systèmes de productivité et d’efficacité dans un objectif de rendement permanent, que l’échec a été associé à l’erreur. Dès lors, cette corrélation s’est étendue à tous les autres domaines de la vie, personnelle autant que professionnelle.
Dans cette course à la perfection (toute relative), il est parfois difficile d’appréhender un échec comme la partie d’un chemin et pas comme la fin d’une route bien avant l’horizon.
La pression sociale, la quête de perfection, course à la productivité… tant et tant de raisons qui nous poussent à considérer l’échec comme une erreur dont nous sommes pleinement responsables et pour laquelle nous serons assiégés de remords durant un temps indéterminé.
Les vertus de l’échec
Contrairement à ce que tout nous indique autour de nous, l’échec est loin d’être une fin négative à quoique ce soit. Bien au contraire, il porte en lui de nombreuses vertus, bien souvent ignorées, qui permettent à tout un chacun de grandir. Parmi les vertus de l’échec, l’on retrouve :
Rendre humble :
Ce n’est pas tant l’échec en lui-même qui peut entraîner un sentiment d’humilité, mais la façon dont vous accueillerez cet échec. Et pour cause, lorsqu’un échec survient, il est important de prendre du recul afin de comprendre où et comment la réussite escomptée s’est muée en échec. En admettant sa part de responsabilité et en étant prête à ajuster sa vision, c’est une certaine humilité qui nous cueille et cela est toujours un bonus au quotidien.
Engendrer une certaine sagesse :
L’échec n’enseigne pas seulement l’humilité envers soi et ses décisions, mais également de la sagesse. Et pour cause, plus encore qu’une prise de recul, l’échec permet d’étendre son champ d’action et de développer de nouvelles voies d’apprentissage. On étend sa zone de confort, on apprend à être résiliente avec soi-même et cela nourrit une sagesse unique en son genre.
Apprendre de ses « erreurs » ;
Si l’échec est si souvent associé à l’erreur, c’est parce qu’il suffit d’un grain de sable pour que tous les rouages se bloquent. Ce n’est pas toujours une erreur à proprement parler, mais il faut savoir analyser la situation afin de ne pas remettre ce grain de sable dans la machine. Apprendre de ses « erreurs », quelles qu’elles soient, permet de s’améliorer tout au long de sa vie sans craindre une situation d’échec.
Source de motivation ;
Pour certaines personnes, l’échec n’en a jamais été un. Parce qu’un échec est loin d’être la fin d’un chemin mais représente simplement un petit obstacle qui permet d’évoluer par la suite. Sans les échecs, les réussites n’auraient aucun goût. Ainsi, faire face à un échec peut devenir une réelle source de motivation pour beaucoup de personnes, qui y puisent une force souvent méconnue.
Enjoindre à ne pas abandonner :
Cela peut sembler paradoxal, mais l’échec peut persuader de poursuivre sur sa lancée – son projet, son objectif, ses études… etc. En effet, là où la société crie « tu as échoué, abandonne », le cœur tempère plus facilement ces pensées. Si ce que vous avez entrepris vous tient réellement à cœur, l’échec est, comme susmentionné, un souffle de motivation, un moyen de faire le point et d’ajuster ensuite sa stratégie.
Mieux se connaître :
Enfin, faire face à une situation d’échec n’est pas une fin en soi. Bien au contraire, l’échec ouvre la porte vers un nouveau voyage intérieur, fait de ressources inconnues et de force insoupçonnée. Plus encore, c’est puiser en soi un nouveau souffle qui permet de mieux se comprendre dans un premier temps, mais également de se rendre compte que certains changements dus à l’expérience ou aux objectifs de vie sont en train d’être amorcés. Parfois, l’échec est un murmure qui vous guide vers une nouvelle ère.
Surmonter l’échec
Il existe différents moyens de surmonter l’échec. Malgré les vertus qu’il représente lorsqu’il survient, il peut parfois être délicat de se figurer que l’échec est une « bonne » chose. Dans les groupes sociaux, auprès de vos proches ou vos collègues, l’échec est rapidement perçu comme étant une défaite, une erreur, une bêtise. Cela peut devenir une pression sur vos épaules et vous faire broyer du noir.
Pour surmonter l’échec, il est possible de :
- Accepter la situation (de toute façon les faits se sont produits, vous n’y pouvez rien !) ;
- Accueillir l’échec (c’est parfois difficile mais c’est VOTRE échec, et vous êtes seule à savoir ce que vous voulez en faire ou ce qu’il représente pour vous) ;
- Conserver du recul entre la pression externe (société, entourage) et vos ambitions intérieures ;
- Faire une pause (le temps permet d’y voir plus clair) ;
- Réessayer (tant que vous n’abandonnez pas, alors l’échec reste un échec ; pas une fin !) ;
- Demander de l’aide (il n’y a aucune honte à avoir !).
En quelques mots
Ainsi, l’échec est souvent considéré comme une aberration, une bêtise, une erreur. Pourtant, il peut se révéler source d’apprentissages multiples, tout autant sur soi que sur son environnement. Il permet de grandir, d’évoluer et donne volontiers des indications sur ce qui peut être fait différemment dans le futur. Enfin, il peut également vous révéler de nouvelles compétences et atouts que vous ne soupçonniez pas posséder.
Autrement dit, lorsqu’un échec survient, ce n’est pas la fin !
C’est peut-être même simplement le début…
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